Castlevania: Symphony of the Night est sorti en 1997 au Japon, aux États-Unis et en Europe et il est le seul épisode Playstation de la série Castlevania (en ne comptant pas la réédition d'un ancien épisode sous le nom de Castlevania Chronicles). Il est également sorti sur Sega Saturn avec quelques bonus supplémentaires.
Contrairement aux épisodes précédents, l'aventure n'est pas menée par un Belmont mais par Alucard, le fils-même de Dracula et de Lisa, une mortelle (humaine). Alucard est donc un mélange parfait entre 2 êtres complètement différents. Il possède à la fois la force grandiose et les pouvoirs magiques de son père, tout comme la beauté et la sagesse de sa mère.
Ce qui était innovant dans cet opus, c'est que les créateurs avaient décidé d'ajouter une touche RPG au jeu. On avait donc droit à un système d'expérience, de niveaux, une panoplie d'objets et d'armes à récolter. Le château à explorer est vraiment immense et nécessite à plusieurs reprises de revenir en arrière après avoir obtenu des techniques particulières. Le système de combat et le gameplay (devenu très fluide et maniable par rapport à ses prédécesseurs) a lui aussi beaucoup évolué. On ne se limite plus à une seule et même arme du début à la fin, mais à plusieurs sortes d'armes. Alucard peut désormais se battre avec des épées courtes, des épées longues, des katanas, des épées lourdes à 2 mains, des couteaux, des massues, des bâtons magiques et peut même se battre avec ses poings! Presque chaque arme possède une combinaison de touches à faire sur le joypad afin de créer une technique spéciale. Par exemple, si vous êtes équipé d'un gant de feu et que vous faites "un quart d'en bas vers l'avant + Carré", le gant en question lancera un projectile de feu sur l'ennemi. Dans le fond, c'est comme si on avait incorporé le système de Super Metroid avec l'ancien gameplay des Castlevania.
Bref, Symphony of the Night a été un modèle à suivre pour tous les autres épisodes de la série notamment Castlevania: Aria of Sorrow (très réussi d'ailleurs). Dès la première heure de jeu, on voit très bien qu'AoS sort du moule à la Symphony of the Night.
Bon, pour ce qui est de la musique, eh bien, c'est simple, elle est toute simplement époustouflante. En passant par le métal (13 Festival Of Servants), le baroque (11 Wood Carving Partita) et le funk (24 Wandering Ghosts), Symphony of the Night possède sans doute la plus riche et vaste soundtrack vidéoludique jamais entendue. Celle-ci ne fait également pas exception à la règle puisqu'elle colle parfaitement à l'atmosphère gothique et macabre de la série. Les instruments sont d'une qualité exceptionnelle. D'ailleurs, ce qui était innovant à l'époque c'est qu'il y avait présence de vrais instruments sur quelques pistes notamment la guitare (par Takayuki Fujii et Nishimura Oh. Ya. Zi.). Les dialogues étaient tous enregistrés. On pouvait donc entendre la voix des personnages ce qui rendait l'histoire plus intéressante à suivre.
Pour finir, Castlevania: Symphony of the Night saura vous asseoir devant votre PlayStation ou Saturn pendant des heures (si vous voulez faire le jeu à 200%) non seulement grâce à ses graphiques soignés et travaillés mais aussi par son gameplay impeccable et fluide rendant jaloux ses antécédents.