Voilà ce qui arrive quand une équipe de développeurs est prise de génie.
La série des Final Fantasy, jusque là cantonnée au (très bon) heroïc fantasy, va plus loin en créant un monde teinté de technologie post-apocalyptique. La sauce connaîtra un succès tel qu'elle réapparaîtra dans FF VII, l'autre grand classique de la série.
À peine la machine lancée, l'excellente cinématique, servie par une musique transcendante, dévoile une minuscule miette d'un scénario tout bonnement époustouflant, sur fond de mélange entre magie et technologie, que je tâcherais de ne pas révéler.
La musique du générique marque et envoûte les oreilles du joueur, tandis que les graphismes s'occupent de ses yeux.
Effectivement les graphismes sont frais et précis, même si ce ne sont pas les meilleurs jamais vus ils remplissent très bien leur fonction.
Les architectures des différents lieux fréquentés (châteaux, manoirs, villes en particulier), sont pensés de manière très ingénieuse, et les ennemis sont dessinés avec une grande finesse. Le mode 7 est souvent utilisé, avec des effets très agréables.
La réalisation, vous l'aurez compris, est presque irréprochable; mais me direz-vous, qu'en est-il donc du gameplay, véritable moteur du RPG ?
Eh bien vous ne serez pas déçu. Entre l'immense nombre d'équipements divers et variés, la magie très complète basée sur des esprits, le système de combat qui change quasiment d'un personnage à un autre, les différentes séquences qui relancent le rythme du jeu, il y a de quoi tenir le jouer à la manette !
Les personnages sont dotés d'un énorme charisme et on se surprend à se dire "ça lui ressemble bien" lorsqu'un des personnages fait quelque chose. Chaque personnage a une longue histoire derrière lui, qui se dévoile au fil du scénario. De plus, tous les personnages jouent un rôle aussi important les uns que les autres, il n'y a pas de personnage principal.
Enfin je suis sûr que vous vous demandez quelle peut-être la durée de vie de ce chef-d'Å“uvre.
Alors là vous n'imaginez même pas la longueur de l'engin. ;-p
Quoi vous êtes encore là ? À vos émulateurs SNES (ou à votre cartouche pour les plus chanceux d'entre vous)!