Si ce guide a été réalisé à l'aide d'un MacBook Pro avec un processeur Intel sous Yosemite, soit Mac OS aX 10.10, la méthodologie reste très similaire même pour les possesseurs d'un Mac OS X tournant sous PowerPC G3, G4 ou G5 mais surtout des Mac sous ARM64. Il vous faudra simplement récupérer les versions des émulateurs compatibles avec votre architecture. Pour les possesseurs de Mac OS antérieurs à OSX, reportez-vous à l'article consacré.
Il existe plusieurs sortes d'émulateurs, si bien que certains ont abandonné cette dénomination pour se faire appeler virtualiseur ou interpréteur. Le sujet n'étant pas celui de ce guide, nous garderons les mots "émulation" et "émulateurs" pour tous et si vous souhaitez en savoir un peu plus sur l'histoire de l'émulation, nous vous invitons à lire notre article. Pour schématiser, un émulateur est un programme qui permet de comprendre un fichier original et de l'exécuter sur la plateforme hôte comme si nous étions sur la machine cible. En clair, si l'application Snes9X est l'émulateur et le fichier Zelda.smc la rom du jeu original "Zelda un lien vers le passé", en lançant l'application Snes9X sur votre Mac et en lui demandant d'ouvrir le fichier Zelda.smc, vous pourrez jouer sur votre Mac à Zelda - un lien vers le passé, comme sur une Super Nintendo (enfin presque).
L'émulation, c'est aussi simple que cela, dans le principe. Il suffit de donner à l'émulateur les fichiers originaux pour qu'il les exécute sur votre Mac. Sauf qu'entre la théorie et la pratique, il y a souvent quelques différences. En clair, pour la majorité des émulateurs traitant des vieilles consoles, cela se déroulera comme indiqué précédemment, mais pour des machines plus complexes, ou des micro-ordinateurs, il faudra bien souvent récupérer des fichiers spécifiques, en créer de toute pièce, modifier des fichiers de configuration, voire taper des commandes dans un terminal.
Commençons donc par un émulateur relativement simple d'utilisation, DeSmuME, l'émulateur Nintendo DS. Pour cela, téléchargeons le fichier dmg sur le site officiel ou depuis notre rubrique consacrée aux émulateurs pour Mac.
Puis, double-cliquons sur le fichier, ce qui montera l'image disque et devrait faire apparaitre une fenêtre avec l'application. Copions la sur notre Mac.
Nous pouvons démonter l'image et lancer l'application, ce qui fera apparaitre une fenêtre verticale, noire. Voilà notre émulateur prêt, sauf qu'il nous faut une "rom" de jeu Nintendo DS.
Une "rom" (Read Only Memory), est un fichier contenant les données originales du programme. C'est donc une copie de la cartouche, de la carte mémoire, de la carte électronique, du disque dur ou du disque optique (bien que dans les deux derniers cas, on parlera plus souvent d'image disque). Légalement, la rom ou image du support contenant le programme que vous souhaitez émuler, doit provenir de l'orignal en votre possession. C'est à dire que si le jeu est sur un DVD, vous devez faire vous même une copie de votre propre DVD, de même avec la carte SD de votre jeu Nintendo DS (ou votre cartouche de jeu Atari 2600). Pour réaliser cela, il faut bien souvent un graveur et le logiciel adéquat pour ce qui est des disques optiques, mais lorsqu'il s'agit des cartouches, le logiciel n'est régulièrement compatible qu'avec un système Windows et demande bien souvent d'avoir du matériel spécifique, généralement onéreux, si tant est qu'il soit disponible, quand il n'y a pas, en plus, besoin de la machine originale. Vous l'aurez compris, si réaliser des images est plus ou moins facile suivant la protection du support, concernant les cartouches, il faut parfois dépenser de l'argent pour réaliser, de son propre jeu, le "dump" (récupérer les données originales pour en faire un fichier numérique). Cela peut vite se révéler très complexe alors qu'il s'agit de faire une copie à usage personnel de son bien. C'est pourquoi il y a tant de "roms" différentes qui circulent sur Internet et qu'il y a une certaine tolérance à posséder la rom à condition de détenir l'original sur le même support (avoir la "rom" pour NES de Metroid si on possède la cartouche NES). Mais attention, tolérance ne signifie pas légalité, si vous possédez le jeu original pour le même support que votre "rom" téléchargée, vous restez hors la loi. Une fois ce point important connu, récupérez par le moyen voulu votre rom de jeu. Nous concernant, ce sera Children of Mana.
Le lancement du jeu est simple, depuis le menu "File" (Fichier), cliquons sur "Load ROM…" (Ouvrir/ Charger fichier/jeu) puis sélectionnons notre fichier avant de cliquer sur "Open" (Ouvrir).
Le jeu se lance, sauf que devant notre clavier nous pouvons nous demander quelles sont les touches utiles.
Pour cela cliquons sur "DeSmuME" puis "Preferences".
Apparait une fenêtre avec des options.
Cliquons sur l'icône représentant une manette nommée "input" (entrée).
Les touches de notre clavier traduisant celles originalement prévues sur la Nintendo DS sont décrites ici. Sachez que certains émulateurs reconnaissent les manettes de jeu branchées à votre Mac, ou des utilitaires permettent de le faire.
En règle générale, vous pourrez changer les touches du clavier. Ici, la modification des touches est assez complexes, mais pour d'autres émulateurs, il suffira de cliquer sur le bouton émulé de la manette originale, soit son nom comme ici ou sa représentation graphique, puis d'appuyer sur la touche de notre clavier qui correspondra à ce bouton.
D'autres options sont bien sûr disponibles suivant les émulateurs, en plus de la configuration de la manette vous pourrez modifier le son et l'affichage.
Pour les paramètres vidéo, cliquons sur le téléviseur labellisé "display" (affichage). Nous allons pouvoir agrandir la taille de l'affichage avec le paramètre "Display Size" (taille d'affichage) en multipliant ou non par 2, 3, 4 et même 5, la taille de l'image.
Attention à ce que le zoom ne soit pas trop important rendant le jeu illisible. La partie la plus intéressante est sans doute celle notée "Video Settings" (paramètres vidéo), nous permettant de modifier la qualité de l'image et les filtres.
Nous allons ainsi modifier le filtre de sortie et les algorithmes de rendu des pixels. N'hésitez pas à les modifier à votre guise, afin d'avoir l'affichage qui vous conviendra le mieux
Pour la qualité sonore, il faudra cliquer sur l'enceinte ayant pour légende "sound" (son). DeSmuME ne propose pas énormément d'options dans ce panneau comparé à d'autres. Ici, à part le volume audio, les autres paramètres sont réservés à des utilisateurs avertis. Mais à titre indicatif, sachez que certains émulateurs vous proposerons de sortir le son en stéréo ou mono, ou changer la fréquence d'échantillonnage (8, 11, 22, 44, 48 kHz…) etc.
D'autres options, demandant un minimum d'expérience, existent et peuvent parfois différer totalement d'un émulateur à l'autre.
Vous retrouverez souvent le "Dynamic Recompiler" ou "Dynarec", voire "DRC". Cette option sert à activer ou non la recompilation à la volée. Ce qui veut dire que, plutôt que d'interpréter le code de la machine émulée, l'émulateur va prendre une partie de ce code et la transposer en code compréhensible par la machine hôte, permettant parfois des optimisations, mais pouvant aussi provoquer des erreurs. Activer ou non le "dynarec", est donc souvent l'option avancée la plus testée sur un émulateur afin d'améliorer ou non la stabilité de celui-ci avec le programme voulu.
Toutes ces modifications pourront améliorer le confort, mais il se peut que les performances en soient réduites voire même, rendre l'émulateur instable, sujet à des arrêts, sur un jeu en particulier ou en général. Mais les options étant parfois très diverses, certaines peuvent avoir l'effet inverse. L'émulation est très loin d'être une science exacte, mais certains émulateurs, plus ou moins historiques, sont connus pour leur stabilité et leur vitesse quand ce n'est pas leur fidélité au support d'origine.
Une spécificité de la majorité des émulateurs est la sauvegarde. Bien que cette fonction existe depuis bien longtemps, la particularité de l'émulation est de pouvoir proposer des sauvegardes dites "d'état". Cela ne correspond pas à sauver des données d'un jeu pour les recharger par la suite par le même jeu comme cela est normalement fait, mais bien de sauvegarder l'état de la machine complète à l'instant 'T', afin de revenir dans ce même état à n'importe quel moment. Cela signifie qu'il est possible de sauvegarder le jeu à n'importe quel moment de la partie, si l'émulateur le permet. Cette option s'appelle le "freeze state" (gêle d'état) et quand il est proposé par l'émulateur, s'il est généralement limité à un certains nombre de sauvegardes par jeu, il peut être parfois illimité.
Dans le cas de DeSmuME, il existe les deux options. Dans le cas de la limitation à 10 sauvegardes, au moment où nous souhaitons sauvegarder, il suffit de se rendre dans le menu "File" (fichier), puis dans le sous menu "Save State Slot" (sauvegarde de l'état à l'emplacement), de choisir le numéro de notre sauvegarde (de 1 à 10).
Pour recharger la sauvegarde, rien de complexe, dans le même menu "File" (fichier), mais le sous menu "Load State Slot" (charger la sauvegarde à l'emplacement), choisir le numéro correspondant à la sauvegarde que nous souhaitons charger.
Mais nous ne sommes pas limités à dix sauvegardes d'état dans DeSmuME puisqu'un simple clique sur "Save State File" (sauver l'état dans le fichier) ou "Save State File As" (sauver l'état dans le fichier sous le nom de), encore dans le menu "File" (fichier), nous permet d'enregistrer un fichier de sauvegarde où l'on souhaite sur notre Mac avec un nom choisi.
Pour la recharger, toujours dans le menu "File" (fichier), nous choisirons "Open State File…" (ouvrir le fichier d'état) et indiquerons le fichier de sauvegarde que nous voudrons restaurer. Notons que dans certains cas, la fonctionnalité se nomme freeze/defrost state avec "freeze" (geler) pour sauver, et "defrost" (dégeler) pour charger.
Maintenant que nous avons compris le potentiel d'un émulateur, apprenons ce qu'est un fichier "bios" avec l'émulateur Sega Saturn Yabause. Un fichier "bios" est ce que réclameront bon nombre d'émulateurs pour fonctionner. Il s'agit, à l'instar d'une "rom", d'un fichier contenant des données originales de la machine cible. Bien souvent ce fichier représente le "firmware" d'un micro-ordinateur ou même d'une console de jeu. Ce sont des données dont la machine ne peut pas se passer pour démarrer et qui étaient bien souvent contenues dans une puce mémoire spécifique. L'émulateur, reproduisant la machine en question, a donc besoin de ce fichier. Légalement, ce fichier doit une nouvelle fois être récupéré depuis votre console, ou micro-ordinateur. C'est une chose très complexe à réaliser et demandant le matériel adéquat. De plus il est souvent conseillé d'utiliser les bios des consoles japonaises ou américaines pour une meilleure compatibilité. Autant dire que la majorité des utilisateurs les récupère via Internet (cela n'est pas légal, mais souvent toléré si vous possédez la machine d'origine).
L'émulateur Yabause est l'émulateur Sega Saturn que nous utiliserons.
Signalons que Yabause, comme d'autres émulateurs de ce type, propose une option "Run Bios" (lancer le bios) qui permet de vérifier que celui-ci est bien reconnu. Nous allons vite remarquer, par le message affiché ci-dessous, que ce n'est pas le cas.
Pour régler ce soucis, une fois le fichier bios récupéré, allons dans les préférences.
Nous nous rendons de suite compte qu'aucun fichier bios n'est précisé.
Nous allons le faire en cliquant sur le premier bouton "browse" (explorer) et indiquer l'emplacement de ce dernier.
Voilà notre émulateur prêt et vous remarquerez que ce dernier propose quelques options spécifiques à la machine d'origine comme le zonage des disques. Nous pouvons ainsi accepter les disques de n'importe quel endroit, comme restreindre l'émulation à des jeux venant d'une zone géographique précise. La MPEG ROM est le fichier simulant la carte de décompression MPEG qui permettait à la console de lire les VCD ou vidéo CD, très utilisés en Asie.
Pour modifier les touches, là encore, cela se passe dans les préférences, dans l'onglet "input" (entrée).
Cette fois, nous avons le droit à l'image de la manette, et pour affecter une touche du clavier à un bouton, il suffit de cliquer sur le bouton représenté à l'image, puis sur la touche de notre Mac qui fera office de bouton. Comme ci-dessous, la touche 'w' du Mac remplacera le bouton 'A' de la manette originale.
Petit supplément pour les amateurs de cet émulateur Saturn, la carte mémoire. Celle-ci est indispensable pour pouvoir sauvegarder et le problème est qu'il va falloir le faire manuellement. Certains émulateurs proposent de la créer automatiquement mais d'autres, comme Yabause, vous obligeront à le faire vous même. Dans ce cas reportez vous à l'aide en ligne, généralement en anglais, qui décrit bien souvent les étapes. Ici cela va rester simple puisqu'il va suffire d'ouvrir TextEdit et d'enregistrer le fichier vierge.
Ici nous le sauvegardons au format html, mais avec le rtf, cela devrait aussi fonctionner. Nous pouvons alors quitter TextEdit.
Allons dans le répertoire où nous avons sauvegardé le fichier afin de supprimer le suffixe html pour n'avoir que celui "bram", et validons la modification.
Il ne reste plus qu'à revenir dans les préférences de l'émulateur, dans l'onglet "Memory" (mémoire), puis cliquer sur le bouton "Browse" (explorer) pour indiquer où se trouve notre fichier faisant office de carte mémoire.
Notons que la partie "Cartridge" (cartouche), permet de simuler l'insertion d'une cartouche. Si pour simuler la cartouche permettant d'ajouter 4 Mo de RAM à la console (DRAM 32 Mbit), nous pouvons nous contenter de sélectionner l'option, Yabause fera le reste. Pour la cartouche action-replay, il faudra en plus indiquer où se trouve le fichier représentant le dump de la cartouche originale.
Vérifions que le bios est bien installé et par la même occasion, initialisons notre fichier pour la mémoire. Pour cela, cliquons sur "File" (fichier), puis "Run Bios" (lancer le bios).
Si votre fichier bios est bien reconnu, le logo Sega Saturn devrait apparaître et votre écran devrait ressembler à celui ci-dessous.
Pour initialiser notre carte mémoire, il nous faut remonter d'un cran pour sélectionner le magnifique bouton "Manage Memory" (gestion mémoire) dans l'interface.
Notons que nous pouvons modifier la langue utilisée pour l'interface, ainsi que la date, l'heure et autres paramètres, en sélectionnant "System Settings" (paramètres système).
Pour l'heure choisissons d'effacer notre fichier à l'aide de "clear" (nettoyage).
Validons notre choix, et si tout s'est bien déroulé, l'information "Memory Available" (mémoire disponible) en bas, ne devrait plus indiquer zéro.
Notre émulateur est prêt, il ne nous reste plus qu'à insérer notre disque de jeu original dans notre Mac et choisir "Run CD-ROM" (lire le CD-Rom) via le menu "File" (fichier), ou créer une image de notre CD de jeu Sega Saturn (iso ou bin/cue) et dans ce cas choisir "Run Image" (lire l'image disque) dans le même menu.
Maintenant que nous savons utiliser un émulateur, passons au petit bonus, les codes pour tricher. Pour cela, puisque c'est ce qui nous est le plus demandé sur le forum, trichons avec un jeu Pokémon sur Nintendo Gameboy Advance à l'aide de l'émulateur mGBA.
Sachez que les codes dits "Action Replay", "Gameshark" ou "Code Breakers" sont spécifiques à un jeu, sa version et sa localisation. Par là il faut comprendre qu'un code pour le jeu Pokemon Rouge Feu nord-américain, ne fonctionnera pas pour un jeu Pokémon Vert Feuille européen ou nord-américain et qu'il y a de très fortes chances, que ce même code ne fonctionnera pas pour le jeu Pokémon Rouge Feu européen (puisqu'à la base destiné à la version nord américaine). Faites donc très attention à tous ces paramètres. Maintenant, ouvrons mGBA et allons dans le menu "Tools" (outils) pour sélectionner "cheats" (triches), afin de faire apparaître des "mew", pokémon dit rare, lors de nos rencontres.
Une fenêtre s'ouvre avec quelques paramètres, et nous commencerons par rentrer les deux codes destinés à faire apparaître un "mew" dans notre jeu.
Le premier code correspond à la spécification de notre jeu, ici Pokémon Rouge Feu européen, et le second sert à faire apparaître les mews. Faites attention, ce genre de pré-code, définir notre jeu n'est pas toujours obligatoire, renseignez vous avant d'entrer un code car il se peut qu'il en faille d'autres en sus pour que votre code triche fonctionne.
Dans notre exemple, nous avons utilisé des codes Action-Replay, il nous faut donc cliquer sur "Add Pro Action Replay" pour les ajouter. Ils devraient alors apparaître sur la partie gauche en "untiltled".
Nous pouvons alors le renommer pour rendre les codes plus explicites et cocher la case pour les activer. Il est aussi possible de les sauver, grâce au bouton "Save" (sauver), afin de ne pas à les retaper à chaque lancement de l'émulateur, et ainsi les recharger grâce au bouton "Load" (charger).
Pour résumer les étapes :
- Écrire les codes.
- Ajouter les codes suivant leur type.
- Modifier le nom du set de codes si besoin et les activer ou non.
- Sauver le set de code si besoin.
- Charger un set de code déjà sauvegardé précédemment.
Il ne reste plus qu'à lancer le jeu avec la fonction "Load" (charger).
Et surtout choisir le jeu adéquat, sinon les codes ne servirions à rien.
Et voici un mew.
Vous voilà armé pour vous lancer dans l'aventure qu'est l'émulation sur Mac. Il existe grand nombre d'émulateurs, plus ou moins faciles à utiliser. Certains demanderont d'avoir des connaissances dans l'utilisation du terminal et d'être compilé pour avoir le binaire, d'autres vous demanderons plusieurs fichiers liés à la machine d'origine. L'émulation n'est pas une science exacte et les émulateurs n'ont pas tous la même fiabilité, il faudra parfois modifier en profondeurs certaines options, parfois dans des fichiers de configuration, pour avoir le résultat escompté et parfois même ne rien avoir du tout.
Cet univers, parfois décrié, est pourtant habité de passionnés qui seront souvent prêt à vous aider. Pour cela n'hésitez pas à voir tous les émulateurs disponibles, à lire autres dossiers ou poser vos questions sur notre forum, et si l'anglais ne vous fait pas peur, vous trouverez des informations précieuses sur les sites officiels.
Et puisque nous sommes sur Mac, si votre macOS est assez récent, nous ne saurons que trop vous conseiller de tester l'émulateur multimachines exclusif à notre système à la pomme qu'est OpenEmu.
En espérant que ce petit tutoriel vous aura aidé à entrevoir les possibilités qu'offre ce petit monde qu'est l'émulation sur votre Mac.